Le monde professionnel actuel comporte de nombreux défis (adaptation aux nouvelles technologies, gestion du télétravail en mode hybride, plus grande demande mobilité au sein de l’équipe, etc.). Il importe de choisir comment notre quotidien peut s’articuler pour ne pas se perdre de vue.
Prendre soin de sa santé psychologique au travail, comme dans sa vie privée, requiert une certaine hygiène de vie, une routine apaisante et d’aller chercher des solutions pour bien naviguer dans les phases de plus grand stress.
Il est donc important de se créer de petits plaisirs et ainsi stimuler la production de sérotonine et de dopamine que l’on appelle la chimie du bien-être, se ventiler (parler avec nos collègues, notre conjoint·e ou des ami·es pour évacuer le trop-plein), gérer son stress avec un coffre à outils personnalisé (le CINE de Sonia Lupien vous permettra, par exemple, de mettre le doigt sur vos stresseurs et déterminer comment agir dessus), miser sur le soutien social (demander de l’aide aux collègues, cultiver ses relations, créer des liens), ne pas hésiter à consulter (PAE, psychologue, médecin), parler avec son·sa gestionnaire pour régler les problèmes rapidement et efficacement, s’impliquer soi-même pour créer un travail qui a du sens (utilité sociale, occasions d’apprentissage pour développer ses compétences, reconnaissance, etc.).
Et pourquoi ne pas se doter aussi d’objectifs professionnels? On pourra alors définir des buts réalistes en accord avec nos valeurs et mettre en pratique un plan d’action pour y arriver. On peut tenir un journal de bord pour suivre ses progrès, etc. En agissant, on se préserve de la goutte qui fait déborder le vase.
Si vous êtes dans un milieu qui souligne les bons coups, où les collègues et les gestionnaires démontrent de la disponibilité et de l’écoute, tout cela contribue très certainement à un sentiment de cohésion d’équipe et d’appartenance.
Si cela n’est pas le cas et si vous n’êtes pas bien au travail, il est possible de considérer différentes options : se demander est-ce que je peux poser un geste pour que ça aille mieux, trouver un élément positif, accepter la situation telle qu’elle est car elle est la meilleure pour le moment, nourrir des projets que l’on aime à l’extérieur du travail ou de chercher un nouveau défi.
Il est de la responsabilité de toutes et tous de développer des milieux de travail sains. Comme dit Jean-Pierre Brun, professeur associé au département de management de l’Université Laval, on peut se demander : Qu’est-ce que je peux faire? Qu’est-ce que mon équipe peut faire? Qu’est-ce que le syndicat peut faire, s’il y en a un ? Qu’est-ce que les gestionnaires peuvent faire?
Nathalie Rondeau
Animatrice d’un atelier d’écriture en ligne (Chuchotements d’éveil)
Animatrice d’un atelier d’écriture en ligne, agente de secrétariat pour la fonction publique provinciale depuis plus de 30 ans, Nathalie est passionnée par la croissance personnelle et aime inspirer les gens en quête d’un mieux-être. Soucieuse d’honorer la langue française et d’ajouter un supplément d’âme à l’écriture créative, elle participe régulièrement à différents concours littéraires.
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